Survie de l’espèce et politique: tensions de l’émancipation posthumaine féminine dans Le Silence de la Cité & Le cycle de Dune
Durant l’ère victorienne se développent les « nouvelles sciences » et l’exploration d’un monde qui s’ouvre à la colonisation, tandis qu’apparaît un nouveau genre littéraire attaché à la conquête de l’ailleurs. Le lost-race tale, ou « roman de monde perdu », héritier du modèle initiatique du Voyage au centre de la Terre (Jules Verne, 1864), offre dorénavant des voyages « réels », rendus crédibles par les possibilités apparemment illimitées de la science et des conquêtes coloniales.
Le sol nord-américain regorge d’ossements de dinosaures. Si l’on connaît aujourd’hui assez bien l’intérêt des premiers colons et explorateurs européens suscité par les multiples découvertes d’ossements, souvent avec l’aide des tribus locales d’Indiens, on connaît encore peu, en revanche, ce que ces tribus pouvaient en penser et ce qu’elles en faisaient. Comme le paléontologue américain David Weishampel l’a remarqué:
Lorsqu’il apprend à Wendy la naissance des fées au premier éclat de rire d’un enfant et leur mort quand celui-ci s’exclame ne plus croire en leur existence, Peter Pan évoque le rapport entre le monde imaginaire et le monde réel. Si le premier n’existe que par rapport au second, il en apparaît comme l’échappatoire, comme une fenêtre laissée ouverte, rendant possible la fuite de la réalité vers la Féerie en étant guidé par quelque Fée…
Il est temps de sortir vos excroissances, protubérances et appendices de toute sorte car cette semaine nous parlons des greffes dans la culture pop.
En mythologie, la greffe était signe du divin. Nous discuterons des évocations de la greffe dans la science-fiction, le fantastique et le jeu vidéo pour ensuite voir comment elle nous est présentée aujourd'hui, maintenant que les miracles de la science se font de plus en plus nombreux.
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L'automédialité désigne la construction du sujet à la fois dans l’écrit, l’image et les nouveaux médias (B. Jongy, L'Automédialité contemporaine, Revue d’Études culturelles n° 4, Dijon, Abell, 2008). Quel terreau plus fertile pour la mise en scène, la figuration de soi, que le fantasme sexuel? Celui-ci questionne en effet l’identité, le genre, et les métamorphoses du temps. La scène érotique, libérant l’infini des possibles, permet l’élaboration d’un moi fantasmatique et protéiforme…
«Les contes de fées constituent une source d'inspiration inépuisable pour le cinéma et la télévision, si bien qu'il est difficile d'élever ses enfants sans leur soumettre une version ou une autre de Blanche-Neige, de Cendrillon ou de Pinocchio. Que devons-nous penser des modèles qu'ils leur proposent?»