Science-fiction

L'oeuvre de Kim Stanley Robinson

Dans le cadre de cet épisode, Elaine Després reçoit Julien Wacquez, Ivan Burel, Jean-François Chassay et Marceau Forêt pour parler de l'oeuvre de Kim Stanley Robinson, auteur célèbre de hard science-fiction de gauche. Ils discutent notamment de la trilogie martienne, Galileo's Dream, The Years of Rice and Salt, de la trilogie Science in the Capital et de la réception des romans de l'auteur américain particulièrement transdisciplinaire parmi les chercheurs en sciences sociales.

Lovecraft Country

Cette semaine, Antonio Dominguez Leiva réunit Jérémy Bouyer, Elaine Després, Sophie Horth, Denis Mellier et Jérémy Bouyer pour discuter de la série de HBO Lovecraft Country créée par Misha Green et du roman éponyme de Matt Ruff qui en est à l'origine. On y aborde l'histoire du genre horrifique, celle des communautés noires aux États-Unis, le territoire américain, Lovecraft et son horreur cosmique, l'intersectionnalité et bien d'autres choses.

Épidémie et posthumanisme

Le 12 avril 2020, au moment où l’épidémie de la COVID-19 atteignait son pic en France, Mediapart publiait un entretien avec l’historien Stéphane Audoin-Rouzeau dans lequel ce dernier caractérisait ainsi cet événement: «[N]os sociétés subissent aujourd’hui un choc anthropologique de tout premier ordre. Elles ont tout fait pour bannir la mort de leurs horizons d’attente, elles se fondaient de manière croissante sur la puissance du numérique et les promesses de l’intelligence artificielle. Mais nous sommes rappelés à notre animalité fondamentale […]. Nous restons des homo sapiens appartenant au monde animal, attaquables par des maladies contre lesquelles les moyens de lutte demeurent rustiques en regard de notre puissance technologique supposée: rester chez soi, sans médicament, sans vaccin…» (Audoin-Rouzeau, 2020)

Dinosaures et dinomaniaques

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«Big, fierce and extinct»: on connaît la réponse faite à Stephen Jay Gould par un collègue interrogé sur la fascination qu’exercent les dinosaures sur les enfants et, plus généralement, sur notre culture. Pourtant, rappelle Gould dans La Foire aux dinosaures, si les dinosaures ont toujours été gros, féroces et éteints, ils n’ont pas toujours suscité la même émotion que celle éveillée récemment par le trailer officiel de Jurassic World. Attendu pour le 10 juin 2015 et devenu, à quelques jours près, un nouveau D(inosaur)-Day, le film constitue aussitôt un horizon d’attente collectif. Serions-nous dinomaniaques?

Le savant fou tel qu'en ses oeuvres

Personnage emblématique de la fiction anglaise du 19e siècle –de Frankenstein à Moreau, en passant par Jekyll–, le savant fou est le creuset des tendances contrastées de la science en pleine métamorphose, sous l’impulsion de Darwin, Lavoisier et autre Pasteur. Il en incarne les fantasmes les plus délirants, mais aussi les dangers à travers ses projets radicalement inédits et transgressifs, qu’il mène en dehors de l’institution et de ses règles, œuvrant dans des lieux généralement isolés (laboratoire, villa ou château), en retrait de la société, au propre comme au figuré.

Dans la plupart des cas, ses connaissances poussées en biologie et en chimie lui permettent de créer des êtres nouveaux, hybrides, se posant ainsi en véritable Prométhée plasticator, remodelant la matière, qu’elle soit humaine, animale ou technologique. Or, les conséquences sont souvent désastreuses: pour lui, puisqu’il est le plus souvent rattrapé par la nature qu’il tente de déjouer; pour la société, qui n’est pas en mesure d’intégrer un Autre aussi radical; et pour l’humanité, dont la définition même est mise en danger par ce miroir déformant. Alors, pourquoi s’entêter si les conséquences sont aussi immanquablement funestes? Là se situe justement la folie du savant fou: dans sa libido sciendi, cette pulsion incontrôlable et dévorante de la quête du savoir et de la technique, cette pulsion épistémique évoquée par les créateurs de la bombe nucléaire: «lorsque vous voyez quelque chose de techniquement réjouissant, vous allez de l’avant et vous l’accomplissez et vous vous demandez quoi en faire seulement après avoir obtenu votre succès technique» (J. Robert Oppenheimer).

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Épisode spécial: Star Wars Live

Pour notre toute première émission "live" Pop-en-Stock a cru bon partir en FORCE. Accompagnés d'André Péloquin, Jessy Beaulieu, Samuel Archibald, Alexandre Poirier et Antonio Dominguez Leiva, écoutez vos animateurs Maxime Raymond et Jean-Michel Berthiaume boire et geeker out sur Force Awakens et de la franchise STAR WARS dans toute ses dimensions, un émission de deux heures pour aller explorer les recoins les plus reculés de cette galaxie très très éloignée.

Star Wars ou les pouvoirs de la Force

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Comment aborder l’univers fictionnel en expansion le plus connu de notre galaxie (et d’ailleurs)? Depuis la sortie du premier film en 1977, la saga Star Wars a défini une nouvelle époque de la culture pop, à la fois au niveau de la narrativité (le recours au «monomythe» campbellien comme modèle universel, fusionnant récit et histoire en une commune régression archaïque au mythe –et au conte de fées- pour atteindre une efficacité maximale), de l’industrie cinématographique (fournissant le modèle ultime de sa «blockbustérisation», ancrée sur l’hégémonie des effets spéciaux qui basculent dans l’ère du numérique), du merchandising (alors que Hollywood ignorait les produits dérivés au moment où Lucas s’en assurait la propriété dans son premier contrat, 5 milliards ont déjà été récoltés à cette enseigne pour le Réveil de la Force, contre 1 milliard au box-office), de la «culture de la convergence» intermédiatique (extension de l’univers diégétique des films aux comics, aux téléfilms et séries animées, aux innombrables romans de «l’Univers Étendu» -désormais frappé d’inanité par l’empire Disney pour des raisons autant mythopoétiques que commerciales), enfin de la culture participative qui en a découlé (jusqu’au point de rupture entre un fandom hyperactif et «l’auteur» lui-même, voire l’Empire médiatique qu’il en est venu à représenter).

Pandémie fictions

Dans le cadre de cet épisode, Antonio Dominguez Leiva discute pandémie et fictions avec Christophe Becker, Clémentine Hougue, Elaine Després et Manouk Borzakian. Ils reviennent ensemble sur l’ouvrage collectif La Pandémie en science-fiction publié chez Stella Incognita, mais aussi de manière plus générale sur les fictions pandémiques de Mary Shelley à Margaret Atwood, en pensant par Burroughs et les zombies. Et ils trouvent malgré tout, des lueurs d’espoir!

Burroughs SF machine de Clémentine Hougue

Soumis par Antonio Dominguez Leiva et Clémentine Hougue le 02/05/2022

Dans cet épisode, Antonio Dominguez Leiva s'entretient avec Clémentine Houghe à propos de son dernier ouvrage, William S. Burroughs SF machine, publié aux éditions Jou en 2021. Ils abordent les différents liens entre l'avant-garde littéraire et la science-fiction à travers l'oeuvre et la vie de William Burroughs, en particulier autour de son idée du langage comme un virus qui a contaminé l'humanité, la paranoïa, le sexe, les drogues, les mutants, etc.

Le (dernier) jour de la Terre et les éco-catastrophes

En l'honneur de ce jour de la Terre, cet épisode s'arrête sur les fictions éco-catastrophiques. Elaine Després, Antonio Dominguez Leiva, André-Philippe Lapointe, Jérémy Cornec et Claire Le Gall reviennent sur la longue histoire de ces récits de catastrophes écologiques, puis abordent leur temporalité, la figure de Cassandre, la représentation télévisuelle de la catastrophe et les tentatives de reconstruction sous la forme de communautés féministes postapocalyptiques.

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