L’impossible rédemption. Ténèbre de Paul Kawczak

L’impossible rédemption. Ténèbre de Paul Kawczak

Soumis par Johanne Tanguay le 01/04/2023

Roman conçu en hommage et à l’image de Cœur des ténèbres[1] de Josef Conrad, Ténèbre[2] de Paul Kawczak nous entraîne à la suite de l’arpenteur Pierre Claes sur la rivière Congo. Il doit partager la frontière nord du pays. Cette période est, nous le savons aujourd’hui, cruelle : c’est la colonisation belge, sous Léopold II.  À cette époque, on n’explore plus, on exploite. Différent du roman d’aventures classique, ce récit présente une problématique littéraire à connotation contemporaine.  Le réel, les difficultés matérielles et morales non résolues sont bien présentes et pèseront sur le héros jusqu’à le faire craquer sous la pression. Une aura de magie colore le texte : Thomas Brel, père biologique de Pierre, hallucine l’avenir de l’Europe dans des visions symbolistes troublantes, et les prémonitions de Xi Xiao, l’amant chinois, se présentent telles des destinées immuables dans les entailles sensuelles et sanglantes qu’il pratique sur le corps de Claes. Le roman bénéficie de l’aspect de vraisemblance du naturalisme et de la fantaisie propre au symbolisme. Un réalisme magique prend place. Sommes-nous devant un roman de la fin? Le temps du récit, 1890, nous indique une fin d’époque, mais aussi la fin d’un genre? Fin de siècle, donc, fin de l’innocence, fin de l’aventure? Il semble bien que Ténèbre nous entraîne dans un néant dont il sera difficile de s’extirper, dans des tribulations dont le héros ne revient pas. Sommes-nous toujours dans le roman d’aventures ou avons-nous franchi la frontière du genre?  J’aimerais ici explorer cette notion, car le texte ouvre la voie vers autre chose en plus de l’aventure elle-même. S’agit-il d’ouvrir les frontières du roman, d’en faire une aventure ou une introspection, ou même une critique sociale? Le texte nous ouvre toutes ces portes. 

Parfait exemple de palimpseste, Ténèbre est l’hypertexte que décrit Genette, « texte dérivé d’un texte antérieur par transformation simple [...] ou par transformation indirecte[3] ». La transposition se joue sur « La perception, par le lecteur, de rapports entre une œuvre et d’autres qui l’ont précédée ou suivie[4] ». Par le choix du titre, l’imaginaire s’emporte, car « le titre, toujours emblématique, oriente la lecture du texte par le sens préliminaire et approximatif qu’on lui donne[5] ». Nous sommes ici amenés vers le néant, l’obscurité totale. Ténèbre c’est ce qui existe avant Dieu, avant la lumière, avant l’homme, avant toute chose, mais aussi après. Ténèbre, c’est la mort, le vide, là où plus rien n’agit ni ne se meut. Ténèbre, c’est la sortie de l’enfer, la seule issue vers la paix. Ce roman se pose clairement dans la filiation d’Au cœur des ténèbres. Les références ne sont pas textuelles, mais constantes dans les effets de miroirs, les reflets se brisant sur des impressions de déjà vu, déjà lu. Nous avons même droit au clin d’œil bleu de « Josef Teodor Konrad Korzeniowski » (T, 56) en capitaine polonais du vapeur le « Fleur de Bruges » (T, 50) l’une des Fleurs du mal, ces poésies fin de siècle, offrant « un itinéraire qui épouse un voyage intérieur[6] », celui que Claes entreprend sans le savoir. Kawczak a fait sien le texte de Conrad, l’a contemplé et interprété d’une manière personnelle, créant un texte différent sur une trame semblable, nous démontrant que « l’auteur est toujours un relecteur qui interprète et convertit sa réception en production [7]».

L’histoire ne nous est pas racontée par un témoin comme le fait le roman de Conrad, mais par un narrateur hétérodiégétique à focalisation zéro, un narrateur dieu. Ce narrateur nous informe en temps réel des événements de la vie de Pierre Claes et des autres personnages. Dans ces quelques récits enchâssés, analepses à quelque vingt années de distance dans le passé, nous obtenons certaines précisions sur les parents de Claes, sur son père adoptif, Vanderdorpe, des détails sur les explorateurs et indigènes ainsi que sur la venue de Xi Xiao au Congo. Ces analepses externes « ont seulement pour fonction de compléter en éclairant le lecteur sur tel ou tel “antécédent” [8]». Le narrateur nous décrit les situations auxquelles les personnages sont confrontés, leurs pensées, leurs faits et gestes, de l’intérieur et de manière neutre.

Pierre Claes n’est pas l’instigateur de son aventure.  À l’image d’un conte de fées traditionnel[9], c’est le roi qui l’envoie pour une mission dans ce pays lointain et mystérieux. Il s’y prépare avec l’idée qu’il y deviendra un homme, à l’image des personnages de récits initiatiques. Il y rencontre des adjuvants, dont Xi Xiao, Mpanzu et la plupart des indigènes, mais ses opposants sont plus complexes à déterminer. Les colons ne sont pas ses ennemis, mais Claes ne peut les absoudre de leur cruauté ni s’allier à leur mode de vie.  Avec eux, le mal se révèle au grand jour.  C’est devant cette cruauté décomplexée que Claes perdra tous ses repères et se retirera de la société des colons pour se rapprocher des indigènes, pour ‘s’ensauvager’.

Le roman d’aventures est une initiation à la sauvagerie, sauvagerie qu’il dénonce pourtant tout en en exaltant les violences. Ténèbre détourne ce procédé.  La mauvaise foi, « mouvement contradictoire du récit, qui tend à explicitement refouler ce qui est implicitement l’un des éléments fondamentaux de sa définition générique[10]» change de camp, les colons devenant les porteurs du mal, les vrais sauvages cruels et sans pitié. Claes, une fois en contact avec les indigènes à la retenue et à l’éthique de vie plus ‘ humaine’, ne peut accepter la violence de sa communauté d’origine ni en adopter les codes.

« Les colons «ne valaient à ses yeux guère plus que des excroissances improbables de vie dans la chaleur africaine, polypes puants de Léopold II, agents vides de la cancérisation du monde moderne.  La prolifération fiévreuse et stérile d’une Europe malade sur le reste de la planète » (T, 86).

Comme plusieurs autres aventuriers, il « rejette violemment la société bourgeoise[11] ». Il ne leur reproche pas leur bourgeoisie, mais l’hypocrisie de leurs agissements, tout le contraire de la bienséance prétendue par les sociétés dites civilisées : « Sous les habits de l'aventure se cache la barbarie, et c'est cette barbarie qui fonde la culture occidentale, et connaît l'un de ses avatars dans l'entreprise coloniale[12] ». Ténèbre nous dévoile, de manière franche, les horreurs terribles de la colonisation. Cette sauvagerie des indigènes, Claes la fera sienne dans ce qu’elle a de meilleur, devenant ‘le bon sauvage’, refusant d’intégrer la société des colonies et rejetant à la fois un retour à la civilisation. Claes ne veut pas rétablir l’ordre de la civilisation européenne, il le perçoit désormais comme une fraude. Le triomphe de la civilisation sur la sauvagerie est pour lui inacceptable.  Au cœur du problème de Ténèbre se trouve la non-restauration de l’ordre occidental.

« Les récits qui voient l’emporter la sauvagerie, que ce soit dans le cœur du héros […] ou d’un des principaux personnages […], ceux encore qui évitent le retour triomphal des héros à la civilisation au terme du récit […] font tous basculer le roman d'aventures dans le drame, proposant une forme dissonante, un roman d’aventures inachevé parce que l’ordre n’a pas été restauré[13] ».

Pierre Claes est un antihéros, un descendant de picaro, une figure marginale dans la colonie. Il n’est pas un gueux, ni un insensé, il est une figure qui ne s’adapte pas à la norme, il la remet en cause, la refuse.  En rupture avec la figure du héros traditionnel, il est aussi en rupture avec ce milieu où le Blanc est une bête.  Il remet en question les fondements mêmes de la société coloniale, les agissements des colons, leur cruauté, au point d’en être moralement atteint.

Claes vit une descente aux enfers dans la conscience de l’inhumanité de ses compatriotes perdus dans cette « haine blanche assoiffée de pays qu’elle haïssait comme sa propre vie, qu’elle haïssait comme on aime, obscène et frissonnante d’excitation » (T, 12).  Cette haine se lègue de père en fils.  Pour Claes, ce legs n’a pas eu lieu, l’absence de père n’a pas permis l’identification à l’homme blanc, au maître, au dominant. Il n’a pas intégré les codes de la masculinité d’alors. Kawczak[14] affirme que Claes hait la figure du père plus qu’il hait l’étranger, ce qui l’amène à prendre la part des opprimés.  Claes ne peut se réaliser, n’ayant pas de filiation. La dédicace : « À mon père » (T, 5) est à l’image inversée de la préhistoire de Claes, lui qui n’a pas de père ou plutôt en ayant deux, situation déjà inconcevable. Mais ils sont absents l’un comme l’autre de sa vie. Déjà dans la marge par cette ascendance marquée par la mort et l’abandon, il se trouve devant un déterminisme certain en regard de son avenir[15], il est rejeté. L’absence de père, des pères, disparus, l’un mort suicidé, gorge tranchée, l’autre envolé dans les bras d’une certaine Manon Blanche, oserons-nous 'ma non blanche'? « fugitive beauté[16] » vite retournée à Baudelaire, lui-même mourant à Bruxelles, ne permet pas à Claes de devenir un homme.  La figure du père ne peut être détruite, elle s’est détruite d’elle-même, tout comme Dieu est mort sous les coups de l’industrialisation, et sous les cruautés de la colonisation. Claes est dans un cul-de-sac.

            Après une nuit de fête chez le commissaire Lemaire, au domicile cerné des mains coupées des esclaves trouvés fautifs de tout et rien, Claes affronte ses premières angoisses. Dès ce moment, la mort se fait « Intolérable, impossible, présente, l’unique solution » (T, 67).  La mort seule pourra venir à bout de son mal-être, du pourrissement qui le gangrène de l’intérieur et dont il ne peut se défaire, malgré les entailles faites dans sa chair à sa demande par son amant Xi Xiao.  Il est aussi un homme blanc.  Le héros des romans du XXe siècle se délite et se décompose. Celui de Ténèbre, « héros involontaire [...] personnage à part[...] placé dans des conditions d’existence aventureuses[17] » se vide de lui-même, sang et excréments mêlés, atteint de malaria, savamment, sensuellement découpé par Xi Xiao.   Il a aussi sa part d’ombre. Il n’est pas sans tares et démontre un racisme de bon ton tel qu’il est présent dans les sociétés européennes d’alors. Il est ce héros de roman des temps nouveaux annoncés par Bakhtine dans Esthétique et Théorie du roman[18], définitivement héros de la marge au regard tourné vers l’avenir, en quête d’un monde plus juste.  Au Congo, Claes constate que sa société est dénaturée par une horreur sans nom qu’il contestera en s’éloignant de sa mission et en s’annihilant volontairement. La « mauvaise foi » est déjouée, mais pas sans dommage.

« La vie d'aventure n'y est pas un saut joyeux dans l'inconnu, l'émerveillement toujours recommencé au contact de l'étranger et du nouveau, mais une longue errance, un vagabondage où le temps qui s'écoule creuse la douleur de l'absence et de la perte, un chemin de larmes et d'épuisement. Mais n'est-ce pas là le sens véritable de l'aventure ?[19] »

L’attrait de la sauvagerie se vit ici par un renversement. Il se retourne contre Claes même. Celui-ci ne devient pas que ‘sauvage’, mais retourne la sauvagerie des Blancs sur lui-même, se soumettant volontairement au supplice du lingchi, technique chinoise d’exécution lente par découpes du corps, par amour, par peur de se perdre dans l’horreur qui l’entoure, ce qui le perdra d’une autre façon. Les entailles faites par Xi Xiao rappellent l’ouverture, l’externalisation des souffrances morales de Claes. Il se défait de sa vieille peau, tel le serpent, il renaît autre, s’ouvre à la sauvagerie, la fait sienne, devient un rebelle envers son roi. Ces entailles nous rappellent son père et son grand-père, bouchers, coupant eux aussi dans les chairs, les leurs, l’un en s’émasculant, l’autre en se tranchant la gorge. Les amputations pratiquées par le docteur Vanderdorpe, sur les blessés de la Commune de Paris sont aussi dans cette lignée. Les coupures sont présentes à toutes les époques de la vie de Claes, prémonitoires, ponts entre le monde d’avant et ce nouveau monde jonché de membres en pièces détachées. Il souhaite mourir aux mains de son bourreau. Cependant, Xi Xiao ne peut se résoudre à poser le geste fatal et s’enfuit, laissant Claes dans la jungle.  Il sera amené à l’hôpital par des indigènes. Ténèbre ne critique pas que les actes d’un individu devenu fou au Congo comme le fait Marlow avec le Kurtz d’Au cœur des ténèbres, mais bien toute l’architecture colonialiste mise sur pied par la Belgique et les autres pays européens dans cette contrée lointaine en déconstruisant le mythe des sauvages dangereux, des aborigènes cannibales dont on doit à tout prix se préserver.

Cependant, l’ordre divin est détruit en Europe comme au Congo, plus aucune valeur ne tient aux yeux des colons. Dieu est mort et la mort seule pourra racheter les horreurs dont Claes fut témoin et dont son peuple perpétue l’usage dans un délire de capitalisme fou. Pour devenir Dieu, il faudra donc mourir.

« Dieu est mort ! Dieu reste mort ! Et c'est nous qui l'avons tué ! Comment nous consoler, nous les meurtriers des meurtriers ? Ce que le monde a possédé jusqu'à présent de plus sacré et de plus puissant a perdu son sang sous notre couteau.[20] »

Il choisit cependant une mort idéalisée, il refuse de se décomposer dans la maladie, ne peut se dissoudre en vain. À la demande du roi, par l’entremise du Colonel Peeters, et malgré la maladie qui l’affaiblit, Claes accepte de partir à la recherche de Xi Xiao sous prétexte de venger sa tentative de meurtre. Il est impatient de retrouver celui par qui la mort lui viendra. Souffrant, délirant, en compagnie d’un Vanderdorpe incognito, il rejoint, drogué par un éclaireur, la mission Harmonie. Rêvée par un révérend déchu, adepte de Fourier et de Saint-Simon (T, 259), aux idéaux socialistes et orgasmiques, la mission n’a jamais vraiment trouvé à s’établir dans le pays. Obsédés par les découpes divinatoires de Xi Xiao, ils espèrent laver le Congo des péchés des Blancs en libérant « le potentiel électro-orgasmique » (T, 295) associé à cette œuvre de chair. C’est alors que Claes réalise le rôle de Vanderdope dans sa vie. Il tente de l’assassiner, mais déviant de sa cible au dernier moment, il provoque l’explosion fatale qui les emportera tous dans une finale explosive jubilatoire, illustrant l’impossible rédemption de l’homme blanc en terre colonisée.  Une éradication totale sera nécessaire pour réparer les horreurs commises.  Les Blancs doivent disparaître du continent.

Ténèbre dépasse les limites du roman d’aventures contemporain. Il s’agit d’autre chose, d’un heureux mélange des genres où plusieurs cultures s’entremêlent.  Les frontières des genres éclatent sous prétexte d’en dessiner une.  Il s’y mêle l’histoire, le récit de voyage, le mysticisme, le colonialisme, la montée du capitalisme, l’existentialisme, la fin des grands auteurs, les mouvements socialistes, le récit d’horreur, l’érotisme, le drame et quoi encore, le tout sur une finale laissant place à plusieurs interprétations.  Le héros n’en est pas un, il n’est pas individualiste, sa quête ne se réalise pas, la valeur morale de Claes ne lui permet pas de servir une cause qui le dégoûte.  Les indigènes sont des êtres humains, autres que les Blancs, mais de valeur égale. Ils ont une éthique, ils connaissent le bien et le mal. Claes s’ouvre à l’autre, se laisse pénétrer par l’altérité. Ténèbre est plus qu’un roman d’aventures, le genre évolue toujours.

« La world literature en cours de constitution prolongera peut-être cette évolution […] Le renouvellement du roman, dans ce domaine, passe donc sans doute par l’abandon de la mystique de l’aventure qui a dominé le XXe siècle et par l’avènement d’une autre conception. Celle-ci ne se marquera pas, évidemment, par un simple retour au XIXe siècle. Elle devra à nouveau intégrer – mais de quelle manière ? – le sens du sacrifice et de la collectivité[21] ».

Ténèbre remplit toutes les conditions pour faire partie de ce concept littéraire.  Il ne signifie pas la fin du roman d’aventures, mais certainement sa métamorphose profonde.

« World literature is the result of give-and-take operations where all sides introduce their own cultural and ideological agendas. Damrosch concludes that world literature is “always as much about the host culture’s values and needs as it is about a work’s source culture” (283), i.e., an interactive, dynamic exchange[22]».

Il ne reste plus qu’à adopter ce nouveau terme de World literature ou encore d’en inventer un autre, car celui-ci ratisse très large, pour désigner ce type de récit et à faire sortir définitivement Ténèbre du genre auquel on tente de le circonscrire.



Bibliographie

Corpus primaire

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Corpus secondaire

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Monographies

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Genette, Gérard, Palimpseste, La littérature au second degré, Paris, Seuil, 1982, 440 p.

Guillaume, Isabelle, Le roman d’aventure depuis l’île au trésor, [format ePub], Paris, L’Harmattan, Coll. « Critiques Littéraires », 1999, 336 p.

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Articles

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[1] Joseph Conrad, Jeunesse, suivi du Cœur des Ténèbres, [format ePub], s.l., Éditions Ebooks libres et gratuits, c1902, 2009, 144 p.

[2] Paul Kawczak, Ténèbre, Montréal, La peuplade, 2020, 320 p. (Désormais, toutes références à cet ouvrage seront indiquées par la lettre T suivie du numéro de page).

[3] Gérard Genette, Palimpseste, Paris, Seuil, 1982, p.14

[4] Ibid, p. 14.

[5] Hubert Nyssen, Du texte au livre, les avatars du sens, Paris, Nathan, 1993, p.42-43.

[6] Jean-Didier Wagneur, « Les Fleurs du mal (C. Baudelaire) - Fiche de lecture », Encyclopædia Universalis [en ligne] < http://www.universalis-edu.com/encyclopedie/les-fleurs-du-mal/ >, consulté le 5 décembre 2022.

[7] Matthieu Létourneux, Le roman d’aventures, 18701-1930, [format ePub], Limoges, Presses Universitaires de Limoges, c2010, 2015, p. 14-15.

[8] Gérard Genette, Figures III, Paris, Seuil, 1982, p. 97

[9] Il serait intéressant, dans un autre travail, de faire la démonstration des éléments de Ténèbre qui relèvent ou rappellent les formes et règles du conte traditionnel ainsi que développées dans Morphologie du conte de Vladimir Propp.  

[10] Matthieu Létourneux, Le roman d’aventures, 18701-1930, Op. cit., p. 355.

[11] Paul Kawczak, Le jeu du rêve et de l’action, Montréal, Nota Bene, Coll. « Sillage », 2022, p. 293.

[12] Jean-Baptiste Frossard, L’aventure : Homère, Odyssée, Jankélévitch, « L’aventure », in L’Aventure, l’ennui, le sérieux, Conrad, Au cœur des ténèbres, [format ePub], Paris, Presses Universitaires de France, 2017, p. 148.

[13] Matthieu Létourneux, Le roman d’aventures, 18701-1930, Op. cit., p. 354.

[14] Marianne Payot, « Paul Kawczak : « Écrire de belles phrases pour évoquer des choses terribles », dans L’express, 20 juin 2020, en ligne, < https://www.lexpress.fr/culture/paul-kawczak-ecrire-de-belles-phrases-po..., consulté le 20 novembre 2022.

[15] Cécile Bertin-Élisabeth, « Le picaro, héros en tension et figure de la rupture », Babel, en ligne, vol. 26, 2012, p. 11, en ligne, < http://journals.openedition.org/babel/2488  >, consulté le 19 octobre 2022.

[16] Charles Baudelaire, « À une passante », tiré de Les Fleurs du mal, 1855. Cité par Jean-Baptiste Frossard dans L’aventure : Homère, Odyssée, Jankélévitch, « L’aventure », in L’Aventure, l’ennui, le sérieux, Conrad, Au cœur des ténèbres, [format ePub], Paris, Presses Universitaires de France, 2017, p. 15

[17] Mathé, Roger, L’aventure, [format ePub], Paris, Bordas, Coll. « Les thèmes littéraires », 1989, c1972, (Loc. 369/3315).

[18] Cécile Bertin-Élisabeth, « Le picaro, héros en tension et figure de la rupture », Op. Cit., p. 3.

[19] Frossard, Jean-Baptiste, L’aventure Op. cit., p. 50.

[20] Nietzsche, Friedrich, « Le Gai Savoir/Texte entier | Le Gai Savoir (« La gaya scienza ») », dans Œuvres complètes de Frédéric Nietzsche, vol. 8, p. 161-229, Trad. Henri Albert, Paris, Société du Mercure de France, 1901 p.180, en ligne, < https://fr.wikisource.org/w/index.php?title=Le_Gai_Savoir&oldid=11030999 >, consulté le 20 novembre 2022.

[21] Sylvain Venayre, « Roman d’aventures », Encyclopædia Universalis, [en ligne], < http://www.universalis-edu.com/encyclopedie/roman-d-aventures/ >, consulté le 9 décembre 2022.

[22]Mihaela Mudure, « What Is World Literature? » dans American, British and Canadian Studies, vol.32, n°.1, 2019, p. 128-132, en ligne>, < https://doi.org/10.2478/abcsj-2019-0009, consulté le 8décembre 2022.