Post-apocalypse

Méridien de sang et La route, symptôme d’une perte d’humanité

Dans un monde actuel où toute violence est occultée, irrecevable, la violence inaugurale des populations primitives est impressionnante et empreinte de ce que nous concevons comme étant une cruauté pure. Il est alors inconcevable que le monde américain, s’étant autoblanchi aujourd’hui de toute violence, ait pu fonder son pays dans une cruauté considérable. Cormac McCarthy, avec son œuvre «Méridien de sang» (McCarthy, 1985), démolit le mythe de la conquête véhiculé à travers les imageries western du courageux cowboy et du «bon sauvage».

Du Transperceneige au Snowpiercer

Dans cet épisode, Antonio Dominguez Leiva, Elaine Després, Simon Laperrière et Mathieu Li-Goyette discutent de l'univers du Transperceneige, de la première bande dessinée française de Lob et Rochette (1984) aux albums qui ont suivi des décennies plus tard (1999-2020).

La fascination des zombies

Soumis par Jean-Michel Berthiaume le 23/10/2017

 

Avec la nouvelle saison de Walking Dead, la marche annuelle de zombies de Montréal et la parution en salles du film québécois Les Affamés, le zombie fait toujours sentir sa présence dans la sphère culturelle populaire contemporaine. Jean-Michel Berthiaume était de passage à l'émission « Les Malins » pour discuter de notre fascination pour cette figure de l'abjection, de la désintégration des corps et de la chute de la société.

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Jean-Michel Berthiaume

FEMINISM’S NOT (UN)DEAD: Michonne et Andrea, figures de résistances dans la bande dessinée «The Walking Dead»

Les fictions post-apocalyptiques mettent généralement en scène un univers dévasté, mais ce nouvel état du monde ne marque pas nécessairement un nouveau départ, puisque la structure patriarcale, elle, ne s’y est généralement pas écroulée. Dans la bande dessinée «The Walking Dead» de Robert Kirkman, deux personnages parviennent néanmoins à transcender ce sexisme: Andrea et Michonne. Leur statut d’agentes est en effet remarquable, car elles parviennent à survivre à une menace double, soit celle que représentent les autres vivants, de même que celle des morts-vivants. Leur héroïsme se manifeste notamment à travers leur capacité à manier les armes, à se défendre et par leur physique impressionnant.

Ebola et zombies: les racines de la peur

Soumis par Antonio Dominguez Leiva le 21/10/2014

Au XIXe siècle, les histoires de vampires se sont répandues parallèlement à la syphilis. Au début du 21e siècle, les zombies ont connu un regain de popularité au moment où la peur de la grippe aviaire était contagieuse... Aujourd'hui, c'est dans ce terreau imaginaire fertile qu'arrive le virus Ebola. Écoutez Antonio Dominguez Leiva parler des liens entre les maladies infectieuses et la fiction, entre la peur des zombies et celle de l'Ebola, à l'émission «C'est pas trop tôt» sur les ondes de ICI Radio-Canada Première.

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Antonio Dominguez Leiva
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