Show lapin

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«mmmmminieggs» photo: Ariane Savoie

Show lapin

 

«Dans le film Matrix, Neo doit suivre un lapin blanc s’il veut découvrir ce qu’est la matrice, soit l’interface langagière dans laquelle il se trouve. Sans nul doute, il y a là des traces du lapin d’Alice au pays des merveilles, celui-là même qui creuse le trou dans lequel Alice tombe avant de se retrouver dans le monde merveilleux de l’imaginaire. Par l’entremise de son terrier, le lapin est d’ailleurs un animal qui fait constamment le passage entre un monde intérieur et extérieur.»

—    Francis Gauvin, groupe de recherche de l’Observatoire de l’imaginaire contemporain III, 2011-2012, Université du Québec à Montréal.

Le dossier Show lapin qui est lancé dans POP-EN-STOCK invite des textes consacrés à la figure du lapin dans la culture populaire contemporaine. Le dossier a pour objectif de décrire et d’analyser les manifestations du lapin comme élément marquant des domaines littéraire, médiatique et artistique. Il s'agira d'étudier les variantes esthétiques et conceptuelles du lapin. Vous pouvez nous envoyer vos courtes contributions pour ce dossier dès aujourd'hui. Pour en savoir plus sur le Show lapin, visitez le blogue #Show lapin des lapins Bunny & Clyde.

Pour ouvrir ce dossier, le groupe de recherche de l’Observatoire de l’Imaginaire contemporain (l’OIC) en association avec le laboratoire NT2, l'équipe de recherche Éric Lint, le centre de recherche Figura et la revue POP-EN-STOCK ont organisé un Show lapin, le 5 avril 2012, au laboratoire NT2 à l'Université du Québec à Montréal.  Les premiers résultats de recherche des représentations de la figure du lapin dans l'imaginaire collectif sont diffusés en texte et en vidéo dans la revue POP-EN-STOCK.

 
N'hésitez pas à nous envoyer vos textes. Les dossiers thématiques POP-EN-STOCK, comme les articles individuels, sont à soumission ouverte. Une fois un numéro thématique «lancé», il demeure ouvert, indéfiniment, à quiconque voudrait y soumettre une collaboration. Le(s) directeur(s) d’un dossier s'engage(nt) à évaluer et éditer les nouvelles propositions à leur dossier pour une durée de deux ans, sous la supervision des directeurs de la revue.
 
La longueur des articles est variable. POP-EN-STOCK accepte une limite inférieure équivalente à sept ou huit pages (3000 mots), afin de favoriser la publication rapide, mais peut aussi accepter des articles beaucoup plus longs selon l'offre (n'étant pas limitée par un impératif de préservation de la forêt boréale).
Soumis par Benoit Bordeleau le 6/04/2012

Dans le vidéoclip de la chanson «Endless Teeth» interprétée par le groupe cybergrind Genghis Tron (réalisé par Sean O’Connor) un monstre vert aux longues dents poursuit un lapin blanc. Passage clé du vidéoclip: le lapin, le drunk king, se retrouve dans un cimetière. Sur les pierres tombales, les épitaphes suivantes: «I‘m late», «Fuck!», «You!», «Fuck you!» et «Here lies Jackalope».

Soumis par Maxime Galand, Sandrine Galand le 6/04/2012

Charcutage nostalgique d'un film fétiche des années 1980 en deux tableaux. Who Framed Roger Rabbit, un film de Robert Zemeckis.

Soumis par Joëlle Gauthier le 6/04/2012

Quand j’ai décidé de me présenter au Show lapin, j’ai décidé d’en profiter pour poser une question qu’autrement je n’aurais probablement jamais posée –ou du moins, pas sous cette forme. Cette question, la voici: qu’est-ce qui fait qu’il est absolument charmant de soudainement s’apercevoir qu’on est en train de se faire raconter l’Amérique par un lapin mort, alors qu’on ne s’y attendait pas?

Soumis par Daniel Grenier le 6/04/2012

«Tomber de haut». Une présentation de Daniel Grenier.

Soumis par Moana Ladouceur le 6/04/2012

«La ménagerie de Schrödinger». Une présentation de Moana Ladouceur.

Soumis par Emmanuelle Leduc le 6/04/2012

Dérivée de l’emblématique lapin en smoking commercialisé par le magazine Playboy dans les années 50, la bunny Playboy incarne un idéal de femme-objet dominée: petite bête duveteuse et inoffensive, dotée d’un appétit sexuel insatiable. Dans cette très courte présentation, j’aimerais souligner la matérialisation et la réappropriation dudit symbole lapinesque, associé précédemment au plaisir masculin, en l’objet ultime de la jouissance féminine, socialement légitimé par la culture populaire, plus particulièrement par la populaire série Sex and the city.

Soumis par Mirna Boyadjian le 6/04/2012

«Vers un nouvel imaginaire du Playboy». Une présentation de Mirna Boyadjian.

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