POLITIK 2.0

POLITIK 2.0

Directeur: Samuel Archibald

 

Afin d'appuyer et de commémorer le printemps étudiant québécois, POP-EN-STOCK lance dans la stratosphère son dossier consacré à la politique de résistance telle qu'elle s'effectue aujourd'hui, au moyen de médias sociaux, d'attaques informatiques et de masques de Guy Fawkes. Un espace où réfléchir à la culture démocratique de la geek generation.

N'hésitez pas à nous envoyer vos textes. Les dossiers thématiques POP-EN-STOCK, comme les articles individuels, sont à soumission ouverte. Une fois un numéro thématique «lancé», il demeure ouvert, indéfiniment, à quiconque voudrait y soumettre une collaboration. Le(s) directeur(s) d’un dossier s'engage(nt) à évaluer et éditer les nouvelles propositions à leur dossier pour une durée de deux ans, sous la supervision des directeurs de la revue.

La longueur des articles est variable. POP-EN-STOCK accepte une limite inférieure équivalente à sept ou huit pages (3000 mots), afin de favoriser la publication rapide, mais peut aussi accepter des articles beaucoup plus longs selon l'offre (n'étant pas limitée par un impératif de préservation de la forêt boréale).

 

Soumis par Antonio Dominguez Leiva le 11/04/2013
Catégories: Idéologie

Les ambivalences du sadomasochisme dans L’homme qui rit ne relèvent pas juste de l’Éros. Elles rejoignent aussi l’arène politique, car, prenant part aux jeux de la cruauté des dominants, Gwynplaine risque d’oublier la misère dont il provient.

Soumis par Antonio Dominguez Leiva le 10/04/2013
Catégories: Idéologie

L’Homme qui rit (1869) est le roman de V. Hugo qui échoua («Le succès s’en va», écrira-t-il. «Est-ce moi qui ai tort vis-à-vis de mon temps? Est-ce mon temps qui a tort vis-à-vis de moi? Question que l’avenir seul peut résoudre.»)

Soumis par Jean-François Legault le 21/06/2012

Anarchopanda est un hackeur. Pas parce qu’il fait partie d’Anonymous, pas parce qu’il répand des virus informatiques, et pas non plus parce qu’il pirate la musique de Britney Spears. Le professeur de philosophie, devenu la coqueluche du mouvement étudiant dans son costume de panda, est un hackeur parce qu’il manipule du code.

Soumis par Jean-François Legault le 3/05/2012

Le nom est sur toutes les lèvres, se retrouve régulièrement sur toutes les unes: Anonymous, ces pirates informatiques, ces hackeurs. Or, il suffit d’y regarder d’un peu plus près pour constater que les Anons cadrent mal sous les définitions usuelles du pirate ou du hackeur informatique. Les journaux eux-mêmes ont fait leurs devoirs: ils parlent de moins en moins de piraterie ou de hacking et de plus en plus de cyberattaques et d’hacktivisme. Toutefois, nous allons amorcer ici l’exploration de tangentes récemment ouvertes qui permettent, au prix d’une révision à la hausse de ces termes, d’affirmer que les Anons sont en effet des pirates et des hackeurs, mais pas de la façon, ni pour les raisons, qu’on croyait.

Soumis par Samuel Archibald le 24/04/2012

Je ne me propose pas ici de faire une critique sauvage des membres d’Anonymous, j’aurais bien trop peur que mon ordinateur explose. Je ne voudrais pas non plus tourner en dérision l’emploi du masque de Guy Fawkes par les membres d’Occupy et autres Indignados, parce qu’il me semble se jouer là quelque chose de trop important pour le réduire, dans le rôle du vieux grincheux prématuré, à un effet de mode. Comme tout geek qui se respecte, cependant, je suis spontanément irrité lorsqu’une chose que je connais bien est recyclée à grande échelle par des gens qui, je le soupçonne, la connaissent moins bien que moi. C’est ce qu’on pourrait appeler le syndrome du t-shirt des Ramones.