Fiction

Le multivers théologique de Philip Pullman

Soumis par Laurence Guay-Leblanc le 12/05/2018
Cégep Gérald-Godin
Catégories: Idéologie, Fiction

Au début du XVIIe siècle, un jeune poète anglais du nom de John Milton rêve d’écrire une grande épopée destinée à glorifier l’histoire de l’Angleterre. Toutefois, 30 ans plus tard, alors qu’il est devenu aveugle, il dictera plutôt à son copiste «Le Paradis perdu» (1657), poème théologique racontant la lutte de Satan contre Dieu lui-même, alors qu’il tente de corrompre les créatures de Dieu, Adam et Ève, en les incitant à goûter au fruit défendu, celui de l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Trois siècles plus tard, ce poème de Milton inspirera un adolescent britannique du nom de Philip Pullman (1946-), qui est fasciné par le personnage de Satan, être perfide selon Milton. Or, le jeune Pullman ne peut s’empêcher de voir le Diable comme le Sauveur de l’humanité, comme l’être ayant permis aux hommes de voir le monde de manière claire et lucide, ce qui, des années plus tard, l’amènera à réécrire l’histoire du péché originel sous la forme d’une trilogie romanesque.

De haut en bas: la figure de l’Elfe chez Tolkien et Rowling

Soumis par Marie-Hélène Dion et Sylvie Vartian le 12/05/2018
Cégep Gérald-Godin
Catégories: Fiction

Créature magique issue du folklore scandinave, celtique et germanique, la figure légendaire de l’elfe a inspiré de nombreux auteurs de fantasy qui l’ont modelée à l’infini, créant des peuples entiers aux caractéristiques bien distinctes. Ainsi, plusieurs catégories d’elfes se côtoient dans un vaste éventail de romans («Les Annales du Disque-monde» de Terry Pratchett, l'«Héritage» de Christopher Paolini, «Artemis Fowl» d’Eoin Colfer, la saga du «Sorcelleur» d’Andrzej Sapkowski, etc.) formant un ensemble riche et complexe, où chaque créature possède des traits distincts. Ainsi, les Hauts Elfes valorisent l’amitié et vivent en harmonie avec les humains, les Elfes gris sont des protecteurs de la vie et des êtres mesquins, alors que les Elfes noirs incarnent plutôt des forces maléfiques, etc. Il existe également les Elfes aquatiques, sylvains et solaires qui maîtrisent respectivement l’eau, la terre et le feu (Jonas, 2008).

De la fiction à la révolution

Soumis par Jean-Michel Berthiaume le 23/03/2018

 

Jean-Michel Berthiaume était de passage à l'émission « On dira ce qu'on voudra » pour discuter des parallèles entre les représentations de la désobéissance civile dans les oeuvres pour la jeunesse et les mouvements militants actuels. De l'Armée de Dumbledore, dans Harry Potter, à la révolte de Katniss Everdeen, dans la série Hunger Games, les messages de résistance contre l'oppression et l'optimisme révolutionnaire forgeraient des générations qui n'hésitent pas à défier l'autorité et combattre pour une plus grande justice sociale.

 

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Auteur(s): 
Jean-Michel Berthiaume

Subversion et éloge de la méchante dans «Maleficent»: la femme forte et puissante comme nouvelle héroïne du conte de Disney

Réécriture inversée du célèbre conte de «La Belle au bois dormant», le film «Maleficent» propose une reconfiguration de l’archétype de la «méchante» mis précédemment en place par Disney. Le film problématise le personnage de Maléfique et remet en question son rôle et son identité machiavélique. Notre article s’attardera à la façon le film se pose au centre d’un mouvement à la fois de reconduction et de rupture et comment il propose, à travers une œuvre qui se veut féministe et subversive, la construction d’une méchante «nouveau genre».

FEMINISM’S NOT (UN)DEAD: Michonne et Andrea, figures de résistances dans la bande dessinée «The Walking Dead»

Les fictions post-apocalyptiques mettent généralement en scène un univers dévasté, mais ce nouvel état du monde ne marque pas nécessairement un nouveau départ, puisque la structure patriarcale, elle, ne s’y est généralement pas écroulée. Dans la bande dessinée «The Walking Dead» de Robert Kirkman, deux personnages parviennent néanmoins à transcender ce sexisme: Andrea et Michonne. Leur statut d’agentes est en effet remarquable, car elles parviennent à survivre à une menace double, soit celle que représentent les autres vivants, de même que celle des morts-vivants. Leur héroïsme se manifeste notamment à travers leur capacité à manier les armes, à se défendre et par leur physique impressionnant.

TABLE RASE

Dans le cadre du colloque Femmes ingouvernables: Repenser l’irrévérence féminine, Vicky Bertrand, Marie-Anick Blais, Catherine Chabot, Sarah Laurendeau et Marie-Noëlle Voisin ont présenté un extrait de la pièce TABLE RASE. Cette création collective, mise en scène par Brigitte Poupart et produite par Transthéâtre a été présentée au théâtre Espace libre à l’hiver 2015 puis en reprise en janvier 2017. La projection a été suivie d’une discussion animée par Samuel Archibald et portant sur la conception de la pièce, l’interprétation du texte et les enjeux de mise en scène.

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