Pourquoi les geeks dominent la culture populaire?
Ce dossier se propose de réfléchir sur la multiplicité des figurations de femmes ingouvernables au sein de la culture populaire contemporaine. Qu’elle soit guerrière (Xena, Hit Girl), sorcière (Maleficient, Melisandre), superhéroïne (Black Widow), détective (Jessica Jones), travailleuse du sexe (Ovidie), femme artiste (Gaga, Cyrus), lutteuse (Ronda, Chyna) ou encore criminelle (Aileen Wuornos), l’irrévérencieuse infiltre à l’heure actuelle tous les médiums et médias populaires; littérature, cinéma, télévision, bande dessinée, jeu vidéo, arts du spectacle et visuels. C’est donc à travers un prisme multidisciplinaire que nous avons invités nos collaboratrices et collaborateurs à réfléchir aux implications idéologiques, aux questionnements et aux problématiques que soulèvent les représentations de femmes ingouvernables aujourd’hui. Par conséquent, les pistes de réflexion que nous vous proposons à titre de muses intellectuelles ne représentent qu’une infime parcelle des innombrables possibilités.
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La soutenance POP est un concept bien original à l'émission de Pop-en-stock. C'est une initiative qui nous incite à venir offrir une soutenance aux étudiant.e.s qui dévouent leur travail d'études supérieures à un sujet provenant de la culture populaire.
Est-il besoin de citer la clairvoyante ouverture de La Société du Spectacle?
L'ouvrage de Alain Ehrenberg L'individu incertain, paru en 1995, annonçait de façon prémonitoire ce qui, neuf ans plus tard, poussait Mark Zuckerberg à fonder Facebook.
Lancé il y a dix ans sur le cyberespace à l'usage des étudiants de l'Ivy League selon le modèle des sites de cotation «hot or not», Facebook est désormais le deuxième site le plus visité au monde après Google.
Avec l’essor de YouTube vers 2005, on a assisté à l’émergence d’un nouvel objet culturel de masse: la vidéo virale. Si la vidéo virale semble d’emblée propre à la culture dominante américaine, son essor n’a pas épargné le Québec.
Une communauté est un «[g]roupe social ayant des caractères, des intérêts communs [ou encore l']ensemble des habitants d'un même lieu, d'un même État», ce qui implique alors une proximité physique entre les individus d'une même communauté une langue commune ainsi que des références culturelles communes. L'avènement des Réseaux et d'Internet dans les années 1990 engendre un nouveau type de communauté, ce qu'Howard Rheingold a identifié comme étant des «communautés virtuelles».
Pour analyser plus précisément ces fragments audiovisuels, nous nous sommes d’abord attachés à faire le tour de la littérature scientifique du clip vidéo musical. Là encore, nous avons pu constater non seulement que l’objet n’est pas légitimé les quelques fois où il est évoqué, mais que, d’une manière générale, cette forme d’expression est très peu théorisée dans les écrits scientifiques français.
«La dévotion à la Littérature et à l’Écriture est une grande passion/mythologie française comme chacun sait. C’est plutôt la question des dispositifs, des agencements d’énonciation qui me paraît fondamentale. C’est un problème d’éthique épistémopolitique… Tu dois savoir d’où tu écris. Avec qui tu agences.» (M. H. Bourcier, Queer Zone 3, p. 143.)