Cinéma

Le porno gore: émergence d’un genre ambigu

Catégories: Violence, Trash, Erotisme, Cinéma

Si la pornographie a longtemps été considérée comme un sous-genre méprisable, elle a fini par se démocratiser au point de devenir, comme a pu le faire remarquer Julien Servois, dans Le cinéma pornographique, l’un des grands genres cinématographiques du divertissement populaire, à côté du thriller, du film d’horreur et de la comédie sentimentale. (2009:14) Le porno, malgré son aspect itératif, propose une véritable exploration des possibilités et des limites du corps.

"So come up to the lab and see what's on the slab. I see you shiver with antici...pation."

Catégories: Freak, Événement, Cinéma, Culte

Rocky Horror Picture Show célèbre son 40e anniversaire cette année et quoi de mieux que de rassembler un groupe de POPeux qui s'adonnent être des fans finis du film pour venir explorer le cabinet du Dr. Furter.

Soutenance POP de Sarah Grenier

La soutenance POP est un concept bien original à l'émission de Pop-en-stock. C'est une initiative qui nous incite à venir offrir une soutenance aux étudiant.e.s qui dévouent leur travail d'études supérieures à un sujet provenant de la culture populaire.

Les canons de Star Wars (Trek)

POP-EN-STOCK s'attaque à la notion de «canon» qui régie les grandes franchises geeks. 

Phénomène d'une ampleur sans précédent dans le genre, les fans sont parfois les gardiens des écrits, souvent les habiles conspirateurs permettant la canonisation d'éléments extérieur. 

Les poupées méchantes

Elles marchent. Elles désirent. Elles TUENT. 

Parce que le sujet est fascinant et que tout le monde en a peur, nous traçons pour vous un portrait des multiples poupées vivantes méchantes importantes qui font des petits pas dans l'inconscient collectif de notre culture. 

Questions autour de la femme armée dans l'œuvre de Quentin Tarantino

Catégories: Violence, Cinéma, Culte

Cet article repose sur un questionnement général sur la représentation des femmes en arts. En effet, au gré de mon parcours en études féministes, il devint évident que la réappropriation d'attributs traditionnellement masculins par les femmes comme stratégie de révolte contre l'asservissement patriarcal devenait, à mes yeux, problématique. Je propose que la violence soit l'un de ces attributs soulevant le plus de questions. En effet, qu'est-ce que cela implique pour une femme d'utiliser la violence? Dans les films de Tarantino, le spectateur se retrouve devant des femmes violentes, des femmes armées qui ont le droit et la volonté de blesser, de tuer.

Ultron avec Sade (2) À l’ombre du Divin Marquis

Parallèlement aux fantasmes de la mythologie politique, la littérature populaire s’est emparée dès l’âge des Lumières de tout l’imaginaire satanique auquel on ne croyait plus (tout à fait) pour en faire une prodigieuse machinerie à fictions. Ce fut notamment la tâche historique du gothique anglais (premier genre de la littérature que l’on dira, par la suite, «industrielle» et dont les illustrations marquèrent durablement la culture visuelle de masses), avec sa consécration de la figure du (super)vilain. Complots maléfiques se succèdent, animés par des sociétés secrètes (allant même jusqu’à constituer un riche sous-genre), tandis que l’héritage satanique s’actualise dans des figures directement démoniaques (gothique surnaturel) ou qui passent pour telles (gothique rationaliste), incarnant la transition du modèle métaphysique à l’ontologie du Mal profane.

Ultron avec Sade (1) ou Pourquoi les (super)méchants veulent-ils (inlassablement) détruire le monde?

C’est bien connu, tout supervilain qui se respecte, du Lord Business de Lego (2014) à Ultron dans le nouvel Avengers (2105), est tenté à un moment ou à un autre par l’idée de détruire le monde. Certes, il y a tous ceux qui veulent tout simplement (voire, oserait-on dire, tout bêtement) le conquérir, motif napoléonien cristallisé dans le roman populaire de l’âge bourgeois, notamment chez Jules Verne («Robur le Conquérant» aspirant à devenir le «Maître du monde» dans le roman éponyme de 1904), anticipant sur la théorie nietzschéenne de la «volonté de puissance». Il s’agit là de l’ambivalence même de la figure mégalomaniaque (conquérir/détruire) qui illustre la dynamique entre possession et destruction de l’objet caractéristique du sadisme de la petite enfance tel qu’étudié par la psychanalyse (et notamment Karl Abraham).

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