Fiction

Appel à communications colloque Femmes ingouvernables: (re)penser l’irrévérence féminine dans l’imaginaire populaire contemporain

Soumis par Fanie Demeule et Joyce Baker le 18/02/2016

Ce colloque se propose de réfléchir sur la multiplicité des figurations de femmes ingouvernables au sein de la culture populaire contemporaine. Qu’elle soit guerrière (Xena, Hit Girl), sorcière (Maleficient, Melisandre), superhéroïne (Black Widow), détective (Jessica Jones), travailleuse du sexe (Ovidie), femme artiste (Gaga, Cyrus), lutteuse (Ronda, Chyna) ou encore criminelle (Aileen Wuornos), l’irrévérencieuse infiltre à l’heure actuelle tous les médiums et médias populaires; littérature, cinéma, télévision, bande dessinée, jeu vidéo, arts du spectacle et visuels. C’est donc à travers un prisme multidisciplinaire que nous invitons les éventuel.les participant.es à réfléchir aux implications idéologiques, aux questionnements et aux problématiques que soulèvent les représentations de femmes ingouvernables aujourd’hui. Par conséquent, les pistes de réflexion que nous vous proposons à titre de muses intellectuelles ne représentent qu’une infime parcelle des innombrables possibilités.

Thèmes et concepts: 
Auteur(s): 
Fanie Demeule
Joyce Baker

L'Inquiétante étrangeté: stratégies narratives et visuelles dans [·REC]

Catégories: Zombies, Fiction

Grâce à Internet, The Blair Witch Project a mené une campagne de publicité qui inscrivait le film dans la réalité en répandant la rumeur de la véracité de l'enregistrement. À sa suite, la tendance s'est répandue chez des réalisateurs comme Matt Reeves ainsi que Paco Plaza et Jaume Balagueró en Espagne qui utilisent l'avènement de la caméra numérique personnelle pour ancrer leurs créations dans le réel quotidien,

Spectateur de l'Extrême: À propos de Pink Flamingos

Catégories: Freak, Fiction

Cinéaste «culte» des années 1970-80, John Waters a fait sa marque dans l'histoire du cinéma underground et populaire américain principalement par deux choses: d'un côté, son sans-gêne et son mauvais goût qui font passer certains cinéastes trash contemporains pour de bien pâles copies; et de l'autre une esthétique légère, mariage du kitsch et du grotesque, qui élève (ou du moins tente d'élever) le mauvais goût au rang de grand art.

La longue agonie des Last Action Heroes (2)

Catégories: Idéologie, Fiction

De même que la contre-révolution culturelle de Reagan présentait la régression comme Révolution, le nouveau genre hégémonique du blockbuster action film était - et reste - surtout marqué par la nostalgie d'une forme perdue.

De même que la contre-révolution culturelle de Reagan présentait la régression comme Révolution, le nouveau genre hégémonique du blockbuster action film était –et reste- surtout marqué par la nostalgie d’une forme perdue.

The Cabin in the Woods (2). De l'horreur cosmique au gothico-postmodernisme

«Evil Dead Meets Truman Show», disait, lors d’une conférence de presse, l’acteur principal pour présenter The Cabin in the Woods. À quoi il faudrait ajouter «Meets Chtulhu» pour rendre compte (spoiler alert!) du troisième tournant de ce jeu métahorrifique. Car la mise à mort des jeunes est en fait, littéralement, un sacrifice humain destiné aux Grands Anciens. Nous retrouvons là, bien entendu, l’horreur cosmique du Maître de la modernité gothique américaine, H. P. Lovecraft, avec sa crainte paranoïde du retour du refoulé à l’échelle de malveillantes divinités cosmogoniques, figure ultime du «ganz Andere» théorisé par Rudolf Otto.

The Cabin in the Woods (1). Métahorreurs des sociétés de contrôle

Dès son énigmatique prologue, The Cabin in the Woods nous plonge au cœur du complexe militaro-médiatico-industriel états-unien de la main des deux vieux technocrates qui vont servir de relais auctoriel pendant le film, alter egos (voire Doppelgänger) des deux co-scénaristes (Joss Whedon et Drew Goddard) en vieux esclaves du Système (post)hollywoodien. Ironiquement il est question de la sécurisation du domicile de l’un d’eux (Steve) pour protéger son hypothétique futur enfant, inversion exacte de la situation à laquelle ces quadragénaires vont soumettre les adolescents dans la cabine. Des indices inquiétants font référence à des «échecs» dans d’autres sphères du Village Global («il ne reste plus que le Japon»), ainsi qu’à des «scénarios» et des «paris» avant que le titre ne se grave, accompagné de façon typiquement grindhouse par un cri de détresse, contre leurs visages anodins.

Le comte Zaroff, emblème sadien du pouvoir cynégétique

À l’origine, il y aurait eu un effet de zapping. «Je passais d'un show de téléréalité à un reportage sur la guerre quand les images se sont brouillées dans ma tête», affirme Suzanne Collins. «J'ai vu des jeunes gens faire des choses inouïes pour de l'argent et d'autres en train de disputer une véritable guerre. Il y a un frisson de voyeurisme à voir des gens se faire humilier ou souffrir que je trouve très dérangeant. Cela désensibilise le public. Du coup, quand ils sont témoins d'une véritable tragédie -via les informations-, ça n'a pas l'impact que ça devrait avoir.»

Présentation de Guinea Pig: The Devil's Experiment et Guinea Pig 2: Flower of Flesh and Blood

Catégories: Violence, Fiction, Gore

Au début des années 90, le cinéma d’horreur connaît une phase de transition qui s’étalera sur une période d’environ cinq ans. Après une période florissante, l’intérêt du public pour le genre diminue, en témoigne le mutisme auquel sont condamnées les grandes franchises américaines des années 80 comme Friday the 13th et A Nightmare on Elm Street.

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