Science-fiction

Une société de violence, la réponse des guerrières. De la science-fiction punk en bande dessinée

On a souvent une vision archétypale de la bande dessinée lorsqu’il s’agit d’illustrer l’héroïsme et ses manifestations. Peu importe le continent, le guerrier semble devoir être un homme blanc, qu’il s’agisse de Superman, d’Obélix ou de Sangoku. Pourtant, les contre-exemples abondent depuis les années 1970-1980. Nous allons comparer deux bandes dessinées dans lesquelles la figure de la guerrière s'illustre particulièrement: le manga cyberpunk «Gunnm» (1990-95) de Yukito Kishiro et le comic book steampunk «La Ligue des Gentlemen Extraordinaires» (1999-2015) d'Alan Moore.

Jessica Jones, détective féministe, et son enquête sur le consentement

Il me semble que les séries télévisées, depuis une vingtaine d'années, ne cessent de nous renvoyer une image de nous-mêmes, un portrait qui ne peut échapper à une réflexion sur les représentations que projettent des personnages singuliers, mis en scène dans des scénarios souvent très près de la réalité. J'aimerais questionner ce qu'ils disent sur notre société, et surtout sur celle dans laquelle les femmes vivent. S’il ne s’agit pas de mon domaine d’expertise, que mes réflexions relèvent surtout de sentiments ancrés dans le divertissement, je ne pouvais passer sous silence ce que Jessica Jones a d’une femme ingouvernable, qui tient d’une force tranquille n’attendant que le bon moment pour frapper là où ça fait mal.

Les femmes ingouvernables en science-fiction

Les femmes en science-fiction évoluèrent au même titre que la société qui produisit ces œuvres. Passant d'éléments indésirables à personnages incontournables, leur transformation dramatique est représentée dans cet article au travers de l'analyse d'œuvres de différentes époques afin de souligner le rôle que les auteurs leur attribuèrent.

Le Dinosaure que donc je suis? Évolutions et réécritures des rapports inter espèces (XIXe – XXIe siècles)

 

Par définition, est «dinomaniaque» toute personne qui est obnubilée par les dinosaures. Cette passion dévorante est d’une telle ampleur qu’elle finit par modifier celui qui en est touché dans son être et par le caractériser; on ne naît pas dinomaniaque, on le devient.

Ce constat, qui fait état d’une affection accompagnée d’une (re)configuration de soi par l’autre, n’est pas sans rappeler la passion que Jacques Derrida portait pour l’animal, dont témoigne la publication à titre posthume de L’Animal que donc je suis.

Sympathie pour les savants fous télévisuels. Stéréotypie, pathos et anarchisme

Depuis son apparition dans la littérature britannique au XIXe siècle, la figure du savant fou a subi de nombreuses métamorphoses, en fonction des grandes découvertes scientifiques et des nouvelles formes de fiction investies. Ainsi, les savants fous littéraires, scéniques, cinématographiques, bédéistiques, puis télévisuels se sont développés indépendamment, construisant leurs propres codes, mais toujours en relation hypertextuelle avec leurs origines littéraires.

Image de femme, image de guerrière dans «Dune» de Frank Herbert

Les qualités du Cycle de Dune de Frank Herbert sont difficilement dénombrables tant est dense cet univers, tant sont complexes ses ramifications dans de nombreux domaines du savoir et de la pensée, tant sont actuelles ses réflexions sur l’humanité, l’écologie et l’histoire, sur le temps, l’identité de l’être, la politique, et j’en passe.

Pages

S'abonner à Science-fiction