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Zone Libre

Résultats de la recherche

    Pour une esthétique de la transgression: le roman policier selon Roberto Bolaño

    Maquette de la couverture: Lyne Lefebvre; Photographie: Serge Clément
    Soumis par Valérie Lavoie le 17/03/2015
    Catégories: Événement

    La notion de genre en littérature est, comme toute entreprise de catégorisation, fortement marquée par la contrainte. Les genres littéraires constituent une norme dont découle une série de présupposés auxquels les œuvres doivent correspondre pour intégrer le pacte générique. L’histoire littéraire, en regroupant la production romanesque en différentes catégories fondées sur des traits communs, a constitué un canon spécifique à chaque type de productions.

    Teen-movies: étude du cinéma de Sofia Coppola

    Sofia Coppola, «The Bling Ring» (2013)
    Soumis par Amélie Bellemin-Comte le 02/03/2015

    L'adolescence, quel mot joue, plus que celui-là, sur l'imaginaire social et les clichés en tout genre? Période de vie transitoire, phase de développement humain physique et mental entre la période de l'enfance et l'âge adulte, l'adolescence engendre des changements, des bouleversements qui rendent cette période de la vie parfois euphorisante, souvent inquiétante, troublante et même parfois, dans ses dérives, terrifiante et profondément malheureuse.

    L'effet de la banlieue américaine sur les intellectuels dans «Revolutionary Road»

    Sam Mendes. «Revolutionary Road» (2008)
    Soumis par Roxanne Côté le 23/02/2015
    Catégories: Dystopie, Idéologie

    Certaines œuvres sont marquées par leur contexte de production beaucoup plus fortement que d’autres. Les transgressions entre la culture d’élite et la culture populaire ont permis à différents auteurs de traiter de réalités populaires dans des œuvres marquantes pour l’art et la culture. Revolutionary Road, écrit en 1961 par Richard Yates, relate les effets de la vie banlieusarde et de ses idéologies sur le quotidien d’êtres anticonformistes. L’adaptation cinématographique de Samuel Mendes, faite en 2008, reprend le fil conducteur de l’histoire, mais amincit le propos en élaguant certains éléments primordiaux de l’œuvre littéraire.

    L'amour dans les jeux de séduction télévisés

    Soumis par Catherine Daoust le 05/02/2015
    Catégories: Philosophie

    Contrairement à la culture élitiste réputée pour s’adresser à une population particulièrement instruite, la culture de masse revêt une connotation péjorative pour ce qu’elle n’exigerait aucun bagage culturel approfondi pour être appréciée. Accessible à tous par le biais des médias, il semblerait que la culture de masse ait connu un essor important avec l’avènement de la télévision et du cinéma hollywoodien des années 1930.

    Bruit de fond: hyperréalité sournoise et néant métaphysique

    Soumis par Claudia Jessica Dubé le 26/01/2015
    Catégories: Fiction

    «La réalité de la simulation est insupportable –plus cruelle que le Théâtre de la Cruauté d'Artaud, qui était encore l'essai d'une dramaturgie de la vie, le dernier sursaut d'une idéalité du corps, du sang, de la violence dans un système qui déjà l'emportait, vers une résorption de tous les enjeux sans une trace de sang.» (Baudrillard: 66)

    Le suicide d'Emma Bovary: Flaubert, Sokourov et Oliveira

    Soumis par Roxane Maiorana le 19/01/2015
    Catégories: Esthétique

    Publié sous forme de roman en 1857, «Madame Bovary» de Gustave Flaubert a fait scandale. Le récit relate la vie d’Emma Bovary depuis sa rencontre avec son futur mari, le docteur Charles Bovary, jusqu’à sa mort quelques années plus tard. Emma adore lire des romans d’amour. Après son mariage, elle sombre dans un ennui profond et finit par tomber entre les mains de deux amants. Endettée et abandonnée par ses amoureux, elle se suicide. Flaubert sera acquitté à la suite de poursuites contre son roman «pour offense à la morale publique et religieuse, et outrage aux bonnes mœurs». Les conséquences sociales de ce texte sont énormes.

    Le tueur à gages: la justice et son changement de paradigme

    Soumis par Claudia Jessica Dubé le 09/12/2014
    Catégories: Violence

    Comme l’explique Thomas Pillard dans un article de la revue Transatlantica, les films noirs sont «des films où l’acte de tuer et le fait de mourir sont des événements narratifs à la fois probables, “sérieux” et décisifs, sur lesquels reposent véritablement les intrigues des films ainsi que leur ampleur dramatique» (Pillard, 2012). De plus, les personnages mis en scène dans ce type de cinéma se retrouvent victimes de leurs propres faiblesses.

    L'imaginaire de la fin: réflexivité du paradigme terminal

    Soumis par Christian Guay Poliquin le 02/12/2014
    Catégories: Dystopie, Fiction

    «Don’t name it.» Voici ce qu’a dit le jeune Carl à ses cadets lorsque ces derniers donnaient des noms aux «zombies» qui se pressaient sur le grillage de la clôture, devant eux. «Don’t name it.» Bien sûr, le jeune protagoniste de la série télévisée The Walking Dead insinuait par cela que cette masse de morts-vivants était dépourvue d’individualité. Mais, à plus forte raison, cette réaction signale aussi une posture devant une catastrophe dont aucun indice ne permet de dévoiler l’origine ou la signification.

    Dark Paradise: réminiscences du romantisme à travers l’Americana chez Lana Del Rey

    Soumis par Sophie Horth le 25/11/2014
    Catégories: Esthétique

    L’histoire commence avec l’image d’un château bien connu, mais différent. Il est suivi d’une ombre humanoïde, mais anguleuse et cornue. Dans la foule, les cornes se déplacent pour laisser apparaître la sorcière, souriante, parfaitement en contrôle de la situation alors que tout le monde la fixe, incrédule et effrayé, alors qu’elle fixe le roi, toujours tout sourire, s’exclamant «Well, well!»

    Persona masculine et culte chez Humphrey Bogart et Woody Allen

    Soumis par Alexis Ross le 09/11/2014

    Plutôt que des œuvres, il survient parfois que des individus deviennent objets de culte. Qu'ils soient les auteurs de leur propre cinéma ou simplement participants d'une filmographie plus diversifiée– c'est le cas des acteurs, notamment– ces figures doivent malgré tout, pour passer d'artisans du cinéma à des images mythiques de cet univers, construire à travers leur parcours, de film en film, une image cohérente d'elles-mêmes sur laquelle pourra se fixer l'attention des cultistes. Cette image, c'est la persona, la représentation de soi qui émerge, dans ce cas-ci, des films.

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